Né dans une famille d’artistes musicien et plasticiens, Pascal Coignet n’a pas ressenti le besoin de pratiquer une forme artistique particulière dès sa petite enfance. Ce n’est qu’à l’âge de 11 ans qu’il se lance courageusement dans l’étude du plus bel instrument au monde : le violoncelle. Après des années de dur labeur aux conservatoires de St Étienne et Lyon et après avoir obtenu quelques diplômes comme des médailles d’or en violoncelle, en musique de chambre, il commence à enseigner le violoncelle dans différentes écoles de musique et obtiendra (il se demande encore comment ?) son Diplôme d’État à l’enseignement du violoncelle.
Dans sa formation de musicien, il sera accepté au CNR de Paris pour travailler le violoncelle baroque dans la classe de David Simpson.
Parallèlement à son travail d’enseignant et suite à diverses rencontres, il sera impliqué dans différents ensembles musicaux dont les styles sont très variés comme :
- Arabesco Stravagante, ensemble de musique baroque (enregistrement d’un CD chez Deutsch Harmonia Mundi)
- Quinta d’Isula, 6 quintettes avec orgue de Padre Soler, deux CD enregistrés chez Casa Editions
- Tanguera, Cuarteto de tango avec voix, piano, bandonéon et violoncelle
- Borromée XXI, Trio voix, violoncelle et piano avec un danseur (programme musique contemporaine)
- Membre de Musica Antiqua Provence direction Christian Mendoze, enregistrement de deux CD « Folies d’Espagne » et « Danses de Hongrie »
- Théâtre des Collines d’Étoile sur Rhône « Mais qu’est-ce qu’on fait du violoncelle ? » pièce de théâtre de Matei Visniec
- Quatuor Barratier, quatuor à cordes composé des professeurs du CRD de Valence et de Bourg-lès-Valence avec un spectacle composé de pièces en quatuor de Komitas et de textes autour de l’Arménie
- Claire de femme, la femme au fil de sa vie, autour de chansons de Linda Lemay et autres auteurs
- Cellica, quatuor de violoncelles sur un programme du groupe Apocalyptica, musique métal interprétée en acoustique
D’autres projets sont en cours de réalisation, mais ce programme autour du piano préparé donne aux interprètes la possibilité de chercher, de faire découvrir d’autres sonorités, d’autres couleurs et ce dans les deux instruments (même si l’un est plus beau que l’autre…).
Julia Fayolle 