
De Jean-Sébastien Bach à la musique française : deux répertoires très différents se côtoient dans ce récital, la première Novelette de Francis Poulenc faisant un lien plein de douceur et de tendresse entre eux.
Pour commencer, vous pourrez entendre deux concertos de Jean-Sébastien Bach. Le Concerto italien en fa majeur fut composé directement pour le clavecin : l’instrument transcrivant à lui seul les jeux de tutti et de soli du concerto grosso et du ripieno des concertos de l’époque Baroque. Le Concerto BWV 974 en ré mineur est, quant à lui, une transcription du célèbre concerto pour hautbois d’Alessandro Marcello. Ces deux bijoux de l’histoire du concerto et des transcriptions sont de magnifiques démonstrations des talents de composition pour clavier de Jean-Sébastien Bach.
La première Novelette de Francis Poulenc, simple pièce aux accents néo classiques, nous ramène sans brusquerie vers les compositeurs français de la fin du XIXème siècle et du début du XXème siècle de la deuxième partie de ce programme.
La 4ème Barcarolle de Gabriel Fauré, encore très teintée de romantisme dans ces élans lyriques, nous entraîne vers des harmonies plus élaborées et installe la première des trois pièces aquatiques de ce concert. Ensuite, Les Jeux d’eau de Maurice Ravel, puis La Cathédrale engloutie de Claude Debussy dépeignent tour à tour l’élément « eau » dans sa forme éclatante et festive, puis dans sa forme profonde et mystérieuse.
La touche debussyste est annoncée et suivent les Children’s corner que le compositeur avait écrit pour sa fille Chouchou, avec ses « tendres excuses ». Ces pièces permettent de découvrir six univers étonnants : virtuosité, rêveries, espiègleries et atmosphères pleines de fantaisies sont au rendez-vous.
Du Golliwog’s à Maple leaf rag de Scott Joplin, un seul pas et les prémices du jazz frémissent à nos oreilles. Bonne écoute à tous !
Durée environ 70′
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