
« Échos de l’Amour » est un concert qui vous invite à voyager au cœur d’œuvres emblématiques pour soprano lyrique, clarinette et piano.
« L’amero Saro costante » de Wolfgang Amadeus Mozart est un air tiré de l’opéra Don Giovanni (1787). Dans ce morceau, Don Ottavio exprime son amour indéfectible pour Donna Anna. La musique de Mozart, avec ses harmonies subtiles, met en avant la profondeur des sentiments humains.
Le « Laudate Dominum » KV 339, extrait des Vesperae solennes de Confessore (1780), chef-d’œuvre choral qui célèbre la grandeur divine, offre un moment de dévotion et de beauté tout mozartien.
Ständchen D.957 n°4 (1826), l’une des sérénades les plus appréciées de Franz Schubert.
Der Hirt auf dem Felsen D.965 (1828) de Schubert, inspirée d’un poème de Heinrich Heine, évoque le paysage idyllique des montagnes et le voyage émotionnel d’un berger en quête de sa bien-aimée.
Le célèbre Adagio en ré bémol majeur pour clarinette et quatuor à cordes de Heinrich Joseph Baermann fut longtemps attribué à tort à Richard Wagner. C’est une œuvre délicate et expressive qui met en lumière la beauté de la clarinette.
Les Sechs deutsche Lieder opus 103 de Louis Spohr explorent les thèmes de l’amour et de la nature, créant une atmosphère intime, invitant à la réflexion.
Le cycle de lieder Frauenliebe und Leben opus 82 de Franz Lachner retrace les émotions d’une femme à travers les différentes phases de sa vie amoureuse, offrant un portrait de la vie féminine au XIXème siècle.
Le Lyrisches Intermezzo, pièce délicate du même compositeur, invite à la contemplation.
L’air « Adieu, notre petite table », extrait de l’opéra Manon (1884) de Jules Massenet évoque les souvenirs nostalgiques et les moments tendres partagés de l’héroïne et de son amant Des Grieux.
À partir des années 1870, il est d’usage au conservatoire de musique de Paris de confier à des compositeurs reconnus l’écriture des épreuves d’examen de fin d’année. Ainsi, le Solo de concours d’ André Messager fut composé en 1899 pour le concours de la classe de clarinette. Son esprit joyeux montre que le compositeur, depuis sa nomination en tant que directeur musical de l’Opéra-Comique en 1897, a retrouvé la joie de vivre.
A très bientôt pour partager ces « Échos de l’Amour » en musique!
Durée environ 70′